Quelle est la différence entre être empathique et être un empathe ?
Être hypersensible c’est avoir un ressenti et une sensibilité plus forte aux impressions et aux stimuli du monde extérieur, ce qui entraine une amplification des ressentis, des perceptions et leurs conséquences. La perception du monde et de soi est non filtrée. Être hypersensible c’est aussi avoir une grande empathie, c’est-à-dire avoir la capacité à ressentir les émotions de quelqu’un d’autre et d’arriver à se mettre à la place d’autrui.
Certaines personnes peuvent être hypersensibles et empathes et d’autres peuvent être uniquement hypersensibles. La distinction peut être subtile.
Quelle est donc la différence entre être empathique et être un empathe ?
Être empathique
Selon Jean Decety, neurobiologiste et professeur à l’université de Washington, l’empathie c’est « la capacité à se mettre à la place d’une autre personne pour comprendre ses sentiments. L’empathie nécessite une compréhension minimale des mécanismes de cette personne. Elle est fondée sur notre capacité à reconnaître qu’autrui est semblable à soi, mais sans confusion entre soi-même et l’autre. Par conséquent, une caractéristique essentielle de l’empathie réside dans la distinction entre soi et l’autre, et ce en parallèle avec l’expérience d’un partage affectif. » Il est nécessaire de bien faire la distinction entre empathie, sympathie, compassion et contagion émotionnelle.
La sympathie c’est comprendre les affections d’une autre personne, mais avec une dimension affective supplémentaire, on partage son vécu émotionnel.
La compassion c’est percevoir ou ressentir la souffrance d’autrui et désirer agir pour atténuer voire faire disparaître sa souffrance ou ses causes.
La contagion émotionnelle c’est éprouver le même état affectif qu’une autre personne sans conserver la distance entre soi et autrui.
Être empathe
Être empathe c’est avoir un niveau supérieur d’empathie par rapport à la moyenne. Un empathe est très sensible aux émotions des autres et à leur énergie. De manière intuitive, il ressent le monde qui l’entoure et sent ce que les autres éprouvent. Dans un premier temps, son défi sera d’identifier si ce qu’il ressent lui appartient ou pas. En effet, des émotions et des énergies désagréables peuvent l’envahir, comme si c’étaient les siennes. Il est alors confus quant au fait qu’il puisse changer d’humeur et d’état aussi rapidement sans comprendre pourquoi.
Qu’est-ce qui caractérise un empathe ?
- Les gens vous disent qu’ils se sentent beaucoup mieux après vous avoir parlé de leurs douleurs physiques ou émotionnelles, par contre vous , vous vous sentez vidé et moins bien après.
- Vous avez déjà ressenti des douleurs et des émotions intenses qui arrivaient de nulle part et qui ne vous appartenaient pas. C’est seulement après avoir discuté avec un proche que vous avez compris qu’il avait les mêmes symptômes.
- Lorsque vous êtes en compagnie de beaucoup de gens, vos émotions peuvent changer très rapidement.
- Certaines personnes se sentent mal à l’aise avec vous parce qu’ils estiment que vous voyez à travers eux. Vous avez sans doute remarqué que les gens vous évitaient quand ils voulaient cacher ce qu’ils traversent.
- Vous avez soif de liberté. Vous vous considérez comme un esprit libre et les restrictions sont vraiment difficiles à vivre pour vous parce que vous ressentez un fort besoin de découvrir le sens de la vie, et d’avoir des expériences pour avoir des connaissances sur de nombreux sujets.
- Lorsque vous êtes en compagnie de certaines personnes vous pouvez soudainement penser ou agir d’une manière qui ne vous correspond pas. Par exemple, avoir envie de boire un verre d’alcool ou de fumer une cigarette alors que cela ne fait pas partie de vos habitudes ou encore utiliser une vocabulaire particulier.
- Vous avez du mal à savoir ce que vous voulez et ce dont vous avez besoin. Pour mieux vous connaitre vous devez passer du temps seul et être à votre écoute. C’est comme si vous n’étiez plus parasité par des envies et des énergies extérieures.
- Vous avez du mal à fixer des limites parce que vous avez du mal à vous détacher de l’opinion et du regard des autres.
- Vous pouvez vous sentir en état d’ébriété, simplement en étant avec d’autres personnes consommant de l’alcool, sans en avoir bu une goutte.
- Vous remarquez que vous êtes plus directement touché par l’énergie des autres. Cela peut se produire quand vous regardez quelqu’un dans les yeux, quand vous êtes à proximité de quelqu’un ou quand vous avez une forte relation personnelle avec quelqu’un. Cette connexion avec l’autre peut vous influencer sur de longues distances et de longues périodes.
- Vous pouvez être souvent fatigué parce que vous vous sentez vidé du fait de ressentir aussi fortement les autres.
- Vous avez du mal à être dans une relation fausse où il faut faire semblant. Vous êtes très expressif et mentir est difficile pour vous. On voit tout de suite si vous êtes joyeux, en colère ou soucieux.
Être un empathe peut être vraiment déstabilisant quand on ne comprend pas ce qu’on vit. C’est pourquoi il est important d’apprendre à maîtriser cette capacité pour pouvoir l’utiliser à votre avantage. Cela demande un travail sur soi et du temps, mais ça en vaut la peine.
Laissez-moi un commentaire et dites-moi si vous vous êtes reconnu ? Comment vivez-vous cette particularité ?
Merci pour cet article. Je savais déjà que j’étais hypersensible. Après cette lecture, où je me reconnais, il semble que je sois aussi empathe. J’essaye au maximum de me protéger mais c’est pas évident.
Merci pour votre commentaire Norine. 🙂 Je vous invite à aller voir cet article : http://www.sereinehypersensibilite.com/4-techniques-arreter-dabsorber-energies-autres/ en attendant les prochaines publications avec des conseils simples et concrets.
Je suis empathe je.crois que.jen est concience depuis toujours mais.nest jamis.trouver lesmots pour lexprimer
Ztre empathe ce caracterise chez moi par ressentir.les.autre plus que soi meme et ecouter les.autre entendre leur besoin propre a traver.leurmots et essayer dexistzr.en.rapport detoutsa pour etreun exemple je subi aujourdhui une empathie profonde pour notre planeteet le.vivant en.general ztre empathe et ypersensible nous montre comme.dautre son peu humain et pour moi pçus vivant notre resiliance mene a la vie les empathe on enormement dz solution pour aider le monde quand es.queil seront pris en.credibiliter pour çe bien bien commun
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Je suis sans aucun doute une empathe et cela m’a toujours posé des difficultés. Je dois souvent m’isoler pour retrouver le calme intérieur et surtout les idées claires, prendre une décision car je suis souvent embrouillée.
J’ai un grand besoin de liberté.Dès que je vis une situation même banale qui me prive de cette liberté, je suis dans une grande souffrance.
J’ai du mal à me fixer des limites.
Je ressens les émotions des autres, leur mal être.
Je peux voir la détresse, la tristesse d’une personne dans ses yeux….ça c’est dur!Ca m’est déjà arrivé d’avoir envie de pleurer seulement en regardant quelqu’un dans ses yeux.
Si quelqu’un de ma famille est mal, je le sais avant même qu’elle me le dise.
J’ai du mal à cacher mes émotions.
J’ai parfois des comportements ou des émotions que je ne m’explique pas et qui ne me ressemblent pas en présence de personnes. C’est horrible.
Je fais un travail où je suis en contact avec du public. Dernièrement, un personnel est rentré dans mon bureau.A peine avait t’il traversé ma porte et avant même qu’il ne m’annonce qu’il venait déposer son arrêt de travail et le motif, je savais déjà qu’il était en dépression.
Une autre fois, j’ai senti qu’une personne avait quelque chose d’étrange, sans savoir quoi. En recevant son dossier administratif, j’ai trouvé des courriers de sa précédente affectation où on relatait des problèmes avec cette personne…..
Les exemples sont nombreux.
C’est dur à gérer.
Bonjour Mickaelle, merci beaucoup pour votre témoignage. Beaucoup d’entre nous se retrouveront dans votre partage. Je comprends tellement ce que vous exprimez. Ma clé est d’apprendre de mieux en mieux à répondre à mes besoins et d’accepter que ma vie soit différente de la majorité des gens. J’ai aujourd’hui trouvé un équilibre et j’aime profondément ma vie. Prenez bien soin de vous. 🙂 Gaëlle
bonjour je suis comme vous mais j’ai quand même réussi à me crée une barrière d’énergie afin d’éviter les mauvaises énergies . cela est difficile mais il est possible de sortir au contacte de la nature on se sent beaucoup mieux je le fais assez souvent;
Bonjour Gaëlle,
Je ne sais pas si je peux vraiment dire que je suis empathe, ce qui est certain c’est que j’ai beaucoup de mal à ne pas éprouver les émotions d’une personne qui serait en relation avec moi. Mais inversement, il m’arrive d’utilise ce phénomène, par exemple quand je suis trop stressée je vais discuter avec des collègues qui ont une grosse capacité de détachement et j’absorbe ça pour essayer de le diffuser en moi au maximum… Ou parfois je côtoie volontairement une personne en colère parce que j’ai besoin moi-même de me mettre en colère… mais c’est une forme de vampirisme, non? 😉
Bonjour Claire, merci pour votre témoignage qui illustre très bien les bons et mauvais côtés de l’hypersensibilité / empathe. En effet, nous pouvons utiliser cette capacité à notre avantage. Vampirisme… je ne crois pas puisque nous en avons conscience. Et si cela ne dessert pas l’autre personne, c’est ok … 🙂
Bonjour Gaëlle,j’ai découverte depuis peu que je suis empathie.
Je suis très sensible et a l’écoute des gens.
Je ressens quand un personne va mal et j’absorbe car ces personnes viennent vers moi comme un aimant. Mais je suis souvent épuisé après une discussion avec des personnes qui sont mal.
Le problème c’est que je n’arrive pas à vider mes énergies négatives que j’ai absorbé.
Souvent je porte des pierres en fonction de mon état de santé (pierre pour le stresse ou encore pour rejeter les ondes négatives) et mes pierres sont vites déchargées.
Aussi j’ai découvert depuis 3 ans que j’ai un fort magnétisme car je plante tous les PC autour de moi, c’est impressionnant à voir.
Mais j’essaie de trouver des solutions pour éviter d’aller mal car ça me pompe toute mon énergie.
Bonjour Gaëlle,
Je ne sais pas si je suis empathe. Je sais que depuis toujours je peux être empathique avec les personnes avec lesquelles je suis en relation.
Mais ce qui est nouveau aujourd’hui pour moi, c’est que je peux « capter » des informations des personnes qui s’ouvrent à moi. Par exemple, j’ai dit avec certitude à un ami qu’il n’a plus besoin du traitement qu’il prend à ce moment-là devant moi. Un autre m’a dit que j’ai répondu à une question qu’il se posait intérieurement à l’instant même où il la formulait silencieusement. Je peux aussi ressentir l’animosité intérieure d’une collègue qui pourtant se veut communiquer dans la non-violence.
Mais ce qui me rend plus perplexe, c’est quand je ressens une grande tristesse et de la souffrance alors que ce jour-là j’ai appris de très bonnes nouvelles, par exemple. D’où est-ce que ça peut venir? J’ai pu m’en débarrasser lorsque j’ai pris conscience que ça ne venait pas de moi. Le plus difficile, comme tu l’évoque dans l’article, est de discerner ce qui vient de soit et ce qui vient d’ailleurs. L’idée qui m’est venue est que cette tristesse et cette souffrance vient de la Terre Mère. Qu’en penses-tu?
Ton éclairage, je pense, me sera bien bénéfique.
Avec toute ma sympathie
Valérie
Je suis empathe, je me sens souvent triste depuis que je suis petite, je suis comme une éponge et je ne sais pas d’où ça vient. La moitié du temps, je n’identifie pas comment je me sens et j’ignore mes émotions par habitude. J’ai eu une période où je les gérais comme ça. C’est très dur de m’exprimer surtout les émotions du visage.
Bonjour
Je viens tout juste de découvrir ce que sont des empathes. Cela me fait un peu peur car je me retrouve totalement dans ces récits.
Je tente de me maîtriser mais c’est très compliqué. Comment le maîtriser et surtout comment faire pour aider autour de moi? Je ne sais même pas quels articles lire et qu’elles démarches à entreprendre pour mieux comprendre.
Merci pour cet article.
merci beaucoup pour cet article! Effectivement il faut déjà l’accepter et ensuite se connaître pour bien faire la différence!
Je me reconnais cent pour cent dans votre définition de l’empathe. Depuis l’enfance envers les animaux,les gens bancales… plus je grandissais, plus l’éponge en moi était lourde mais rien n’y faisait cela faisait partie intégrante de mon être. Mais c’est allé tellement loin que j’ai développé une maladie auto-immune qui me détruit et provoque des cancers régulièrement. Aussi je me suis coupée du reste du monde tout au moins en limitant les gens. C’est le seul moyen que j’ai trouvé pour me protéger et mettre des limites à tout. C’est très dur d’être empathe parce que je souffrais trop, et j’allais très loin dans la destruction.
Voilà.
Merci Danielle pour ton témoignage.
Bonjour Gaëlle
Je me reconnais à cent pour cent dans votre définition . Cela en est même stupéfiant !
Je suis âgée de cinquante huit ans, et je cherche à comprendre le décalage que je ressens entre moi et les autres depuis toujours d’où une quête identitaire sans fin et douloureuse.
Enfant, je n’étais pas comprise par mon entourage que j’agaçais prodigieusement et j’ai dû subir les nombreuses humiliations de mes parents, famille proche et amis. j’étais la victime idéale et ils se défoulaient aisément sur moi !
Je semblais voir l’invisible et cela me pénalisait sévèrement.
Je viens de mettre un terme à une psychanalyse de six années. Ayant une conscience aigüe des choses, cette thérapie ne m’a pas vraiment soulagée…
J’ai développé depuis l’enfance un terrible manque de confiance en moi car je doute toujours de mes ressentis et pourtant je sais au plus profond de moi même que mes visions sont justes.
J’absorbe les émotions de tout le monde et ne parviens toujours pas à faire le tri entre ce qui m’appartient et ce qui est à autrui !
je me sens envahie en permanence par les ambiances, les états d’âme des êtres qui m’approchent de prêt et même de loin. Dans un groupe, je repère très vite et sans aucun calcul celui ou celle qui semble ne pas aller très bien…
Je dois donc m’isoler souvent car bien que j’aime le contact social, celui ci m’épuise très vite. Grâce à votre article, je viens de comprendre avec certitude ce que je cherche depuis si longtemps : je suis empathe.
merci à vous
Bonjour Ghislaine, merci beaucoup pour ce commentaire. Je suis très heureuse d’avoir pu vous éclairer et vous apporter une compréhension de ce que vous vivez.
Non mais c’est dingue, au plus je lis vos articles, au plus je me reconnais et vois ce que je vis. Je suis effectivement un vrai livre ouvert…! Mais maintenant, comment se dépatouiller avec tout cela ??
Bonjour Pascale, avance pas à pas. Ce sont des petits gestes au quotidien pour prendre soin de toi, apprendre comment tu fonctionnes et comment t’aimer encore un peu plus. Tu vas ainsi tourner une autre roue, celle de ton bien-être et au fur et à mesure tout va s’apaiser. Chaque jour, demande toi « comment je peux m’aimer et m’honorer un peu plus aujourd’hui? ». Au plaisir, Gaëlle
Bonjour Gaëlle,
Je découvre votre blog depuis peu et je suis bluffée par sa justesse et sa pertinence.
Depuis toujours, j’ai conscience d’être extrêmement sensible et empathe. Et malgré les difficultés que vous décrivez, ce sont des atouts que j’utilise dans tous les domaines de ma vie.
Mais c’est seulement depuis quelques années que je réalise que ça n’est pas le fonctionnement de tout le monde . Et depuis quelques mois que je pose des mots sur ce que je suis.
C’est en partie grâce à vous. Merci !
Avez-vous quelques conseils pour gérer la frustration de sentir les blocages et difficultés des autres et avoir les outils pour les en libérer, mais devoir les garder pour moi ? Car dans ma vie pro, les personnes viennent à moi pour des conseils. Mais dans ma vie perso, mon entourage n’est pas en quête de mieux-être et ne me sollicite pas pour ça.
Je sais bien qu’on ne peut pas aider quelqu’un qui ne veut pas l’être. Ou qui n’a pas conscience de ses blocages. Mais ça reste très difficile à gérer pour moi et j’ai tendance à m’isoler des personnes qui « vont mal » (ce qui fait un paquet de monde ).
Je vous remercie d’avance pour vos conseils.
Bonjour Cécile, merci pour ton commentaire. 🙂
Regarde les gens autour de toi avec amour et bienveillance. Vois en eux leur puissance, leur joie même si elle est enfouie derrière une souffrance. Ce sur quoi tu mets ton attention s’amplifie. La meilleur façon d’aider les autres autour de toi est de les voir comme des personnes responsables et non pas comme des victimes. Tu peux aussi te demander quel bénéfice tu tires à aider les autres ? Est-ce que le « sauveur » se cache derrière cette attitude ?
La seule façon d’aider les autres est de montrer le chemin, aime-toi encore plus, brille, ose être pleinement toi-même.
Voilà quelques pistes pour t’aider. Au plaisir, Gaëlle
Merci beaucoup pour ta réponse.
Effectivement, c’est pour me défaire du rôle du sauveur que je ne donne plus de conseils non sollicités 😉
Merci pour ces quelques pistes qui me sont utiles.
Je suis borderline…Mais je me retrouve beaucoup dans les descriptions des hypersensibles…Avec les années,le travail sur moi et les thérapies, le suis devenue plus hypersensible et moins borderline…Ce n’est pas plus facile à gérer ni pour moi ni pour les autres….Mais cela fait moins peur de dire que l’on est hypersensible que borderline! Alors que les borderlines sont presque tous des hypersensible mais heureusement que les hypersensible ne deviennent pas tous borderline!!! Bien amicalement. Vos conseils sont d’une aide précieuse Merci
Merci pour votre commentaire. Prenez bien soin de vous. 🙂
Bonsoir ,
Cet article est déroutant.
Je me retrouve parfaitement dans cette description et c est effrayant.
Personnellement, moi je souffre au quotidien de faire partie de ce « genre » de personne .
Je ne sais pas comment me protéger et je m épuisé.
Mais c est plus fort que moi !
Bonjour Virginie, merci pour ton commentaire. J’ai également longtemps subi ce fonctionnement. J’ai aujourd’hui trouvé des outils pour me protéger et prendre soin de moi. Je les partage dans ce programme : https://membres.sereinehypersensibilite.com/rayonnez/. Tu y trouveras des pratiques à intégrer au quotidien. 🙂 Prend bien soin de toi. Gaëlle
Bonsoir, il y a 1 mois, j’ai rencontré une dame qui pratique l’hypnose. Suite à une petite discussion, elle m’a demandé si je savais quel était l’hypersensibilité. Je lui ai dit que je croyais l’être. Elle m’a ensuite demandé si je savais ce qu’étais un empathe. Je dois admettre que j’ignorais ce que c’était. Depuis, je me sens comme si, pour la première fois de ma vie, quelqu’un me comprenait. Pendant des années, je croyais que j’étais folle et pas normal. Préférant m’éloigner des autres plutôt que de ressentir autant d’émotions différentes à la fois.
Bonjour Stéphanie, merci pour ce partage inspirant. C’est une bonne nouvelle que tu aies pu te reconnecter avec qui tu es. Je te souhaite une très belle exploration de ton unicité. A très bientôt, Gaëlle
Bonjour,
Merci pour votre blog et explication sur le sujet.
Depuis ma tendre enfance, je me demandais si je n’étais pas fou, car je pouvais rire, pleurer, en colère ou encore amoureux quasiment en même temps. Comment un enfant de 7-8 ans peut ressentir tout ça alors qu’il n’est qu’au début de sa vie. Alors je me suis isolé pour m’empêcher de ressentir toutes ces choses. Bien sûr je n’avais pas compris pourquoi je pouvais ressentir d’autres gens. Quand j’étais adolescent, mes amis ‘garçon » venaient me trouver pour savoir comment était telle ou telle fille. Je pouvais savoir comment elles étaient, comment elles pensaient, quoi elles voulaient. Mais je n’avais toujours rien compris. Je pensais que j’avais une connaissance en moi qui me permettait de dire toutes ces choses. Ma vie à continué et je dirais que mes « dons » ont continué à se développé, sans que j’ai fait le choix que cela se passe. Parfois j’avais même des périodes d’un peu médium, car je disais à mes compagnes comment elles allaient me quitté et bizarrement 1 an après cela se passait. Je sentais des choses qui m’ont évité des accidents de voitures, j’ai mis des amis en mariage parce que je sentais leur comptabilité et ils sont toujours marié après des années.
Je pourrais encore raconter des dizaines d’exemples dans ce domaine. J’ai lu dans un autre blog qu’il y avait 11 types d’empathes différents et en le lisant je me rends compte que je suis sur pas mal de type différent.
Est-ce dur à vivre?, oui. Les gens ont peur de nous, les gens nous fuient. Quand je parle à quelqu’un j’arrive à lui dire des choses qu’ils cachent en lui, qu’il refuse de parler et moi c’est comme si je le savais, comme si je lisais leur livre.
Quand je suis dans mon bureau, j’ai deux collègue présent et je deviens comme un miroir, je ressens leur nervosité , leur peine, leur joie. Je peux même sentir les choses à distance et parfois de très loin, mais cela ne fonctionne jamais sur commande.
Certains me considèrent comme un professeur de vie. On a l’art de connaître des choses que peu de gens savent. Est-ce une connaissance d’une vie antérieur, une liaison avec un bibliothèque invisible , je ne pourrais le dire.
Mais croyez-moi, même si on accepte cette empathie, il faut accepter la solitude, car les deux sont souvent lié.
Que faire pour améliorer son quotidien et que les gens nous acceptent ?
Merci
Ives
Suis-je le seul à homme à être un empathe ? 🙂
Bonjour, Gaëlle
Je vous remercie pour ce bel article. Je découvre juste ce que c’est être empathe. Et j’avoue être un peu rassurée, cat je pense en être. Car je ressens toujours des confusions dans mes émotions face aux autres sans savoir lesquelles sont les miennes. Il m’arrive de deviner la pensée des autres ou une situation avant qu’elle se produise.
Comment puis-je faire la part des choses émotionnellement ?