Par politesse…
Pour être gentil(le),
Pour faire plaisir,
Pour être poli(e),
Voici de petites phrases qui peuvent sembler totalement anodines,
Mais qui sont en fait très toxiques.
Pourquoi ?
Parce qu’on utilise souvent ce genre de phrases pour se trouver des excuses,
Et on se ment à soi-même.
En fait on manque de sincérité et d’authenticité avec soi-même.
Peut-être par peur de décevoir,
Parce qu’on n’ose pas,
Parce qu’on manque de courage,
Ou quelque chose dans ce registre là.
Observe les moments où tu as pu te dire ça,
Où tu as justifié une action avec une de ces phrases,
Et ce que tu as fait ensuite.
Tu verras que l’action qui vient après est presque toujours
En opposition totale avec ce que tu souhaites faire réellement.
Par exemple, par politesse je suis allé dire bonjour à cette personne,
Ou bien, pour faire plaisir je vais aller à ce repas,
Ou pour être gentille, je vais rendre un service…
Tout ça, même si je n’en ai pas envie,
Et au final, je me retrouve dans une situation désagréable.
Ce sont souvent des habitudes à débusquer et à transformer.
Se rendre compte de ces mécanismes
Et identifier ces moments
Est déjà un grand pas.
Prendre conscience de ce manque de sincérité nous aide à trouver des parades
Et sortir peu à peu de ces habitudes.
Se rendre compte de ça ne veut pas forcément dire que ce sera simple à dépasser,
Mais c’est en tout cas la voie pour sortir de l’illusion.
Parce que la sincérité est une vertu tellement rare dans le monde qu’il faut s’incliner devant elle avec respect quand on la rencontre. « Sincérité », ce que nous appelons sincérité, c’est- à-dire une honnêteté et une transparence parfaites : qu’il n’y ait nulle part quelque chose qui prétende, qui se cache, ou qui veuille se faire passer pour ce qu’elle n’est pas.
[…] il y a d’ailleurs une joie merveilleuse à être sincère. Chaque acte de sincérité porte en lui-même sa propre récompense : le sentiment de purification, d’élévation, de libération que l’on sent quand on a rejeté ne serait-ce qu’une parcelle du mensonge.
La sincérité, c’est la sauvegarde, c’est la protection, c’est le guide, et finalement c’est la puissance transformatrice.– La Mère, Entretiens 1956